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La femme parfaite

La femme parfaite

 

La femme parfaite

solo theater show / seul en scène tous publics / durée : 50 min

Une pièce écrite et jouée par Hélène Marquer. Mise en scène : Jérémy Guérard. Cie TAKE CARE.


Prochaine date en automne 2024 !


C'est l'histoire d'une fille et de sa mère, et de la mère de sa mère. La fille, au chevet de sa mère qui va mourir, comme sa mère avant elle, tente de dénouer les fils invisibles qui unissent ces trois femmes. Transmission, conditionnement familial, héritages inconscients, pourquoi ont-elles autant de mal à se dépêtrer dans leurs vies ? La fille est-elle condamnée à rejouer le même scénario ? Quitte à voir ressurgir les fantômes, elle va réveiller un passé tissé de frustrations et de désirs d’émancipation. Chez la psy, ou en faisant des origamis, elle comprendra que les destins de ces trois femmes s’entrecroisent et ne tracent qu’un seul portrait. Cette histoire, c’est une histoire d’amour et de libération..


Vous parler de ma mère ?
Je sais pas, moi. J’ai pas grand chose à dire à propos de ma mère.
J’imagine que c’est un peu comme pour tout le monde.
C’est pas facile.
C’est ma mère.
— La femme parfaite, Hélène Marquer

Pourquoi ai-je écrit La femme parfaite ? par Hélène Marquer

Après avoir contracté un cancer du sein quelques années auparavant, ma mère est décédée d’un cancer des méninges en 2015, elle avait 58 ans. Avant, il y a eu ma tante, en 2013 : cancer généralisé des os. Elle avait 54 ans. Je n’ai jamais connu ma grand-mère. Elle est morte d’un cancer du pancréas à 56 ans. Pourquoi les femmes de la lignée de ma mère meurent-elles avant 60 ans ? Après avoir parcouru les services de soins palliatifs pour me confronter à ma peur de la mort et de la maladie, traversé les cimetières, visité un crématorium, assisté à des enterrements, réalisé un film sur la fin de vie, j’ai ressenti le besoin d’écrire une pièce. Je voulais comprendre d’où venait le mal-être de ma mère. J’ai l’impression qu’elle n’était pas heureuse, pas épanouie, pas à sa place. Elle se sentait obligée de jouer le rôle de la bonne mère et elle s’est oubliée, un jour. En tentant de reconstituer l’histoire de ma grand-mère, j’ai l’impression qu’il en était de même pour elle. Et en ce qui me concerne, j’ai l’impression de grandement leur ressembler.

Cette pièce émane d’un besoin viscéral pour moi de poser les choses, de les décrypter, les comprendre à ma manière, pour m’en émanciper. C’est une tentative de rompre le sort. Je veux un destin autre. Je veux aussi honorer les femmes de ma famille qui ont, peut-être, en mourant avant de vieillir, avorté d’elles-mêmes

La pièce se place dans une perspective plus large. Elle peut être le reflet du vécu de nombreuses femmes qui ont vu leurs mères ou grand-mères se sacrifier pour les autres, s’oublier ou ont gardé enfouis quelque part, des traumatismes du passé qui imprègnent leurs vies et celles de leur descendance. Les mouvements féministes des années 70 semblaient avoir placé l’émancipation des femmes au cœur de la société. Aujourd’hui, sommes-nous véritablement libérés de ces rôles et de ces schémas ? Comment trouver notre libre arbitre par rapport à notre héritage transgénérationnel ?


La femme parfaite a été jouée :


Crédits

text and play / écriture et jeu : Hélène Marquer

mise en scène : jérémy guérard

cie take care

avec le soutien de La 5ème saison /ACCR, de l’Espace Enchanté, de la cie l’oiseau dans la bouche et de : Lyell, Eva, Elena, Jean-Pierre, Aurélien, Michel, Marie-Charlotte, Sassi, Amélie, Nicolas, Julie, Alisson, Sylvie, Ouvéa, Agnese, la famille Hermes, Alice, Liliana, Andriamihanta, Virginie, Cassandra, Hélène, Nicolas, Xebeagiannimia, Axel, Armelle, Bernard, Suzanne, Annie, Charles et Jean-Marie.